ECUSSON DE CHAMPAGNEY

LES SYMBOLES DE CET ECUSSON SONT LES SUIVANTS :

 

LE BLASON AVEC LE LION FRANC-COMTOIS REPRESENTE L'APPARTENANCE A CETTE REGION.

 

LA COULEUR VERTE  SYMBOLISE  L'ETENDUE EN PRAIRIE POUR L'ELEVAGE D'AGNEAUX  A CETTE EPOQUE.

 

" CHAMP D'AGNEAUX " EST A L'ORIGINE DU NOM DE NOTRE VILLAGE CHAMPAGNEY.

 


CHAMPAGNEY – un peu d'histoire -

 

 

-         Campaniacum – Campagniacus Magnus – Champaniacum, champagné

 

 

Population en 1790 : de Champagney et la Tuilerie : 513 habitants. Les plus anciens registres de l'état civil remontent à 1668

 

Cadastre exécuté en 1824

 

Surface :       1555 hectares et 27 ares divisés en 5323 parcelles – 303 propriétaires –

                             2 hectares et 83 ares en vignes

 

Le sol extrêmement froid produit :

        Du blé, du maïs, des pommes de terre, peu de seigle, beaucoup d'avoine, peu d'orge, du méteil, des légumes secs, de la navette – colza, des betteraves, des carottes, fourragères, du chanvre, des vins rouges et blancs.

Dans la commune, on élève des bêtes à cornes, des chevaux, des cochons, des moutons, des volailles.

 

Sur le territoire, on trouve du minerai de fer et des sablières.

A cette époque, dans le village, il y a deux auberges, un marchand de blé et de farines, trois maréchaux-ferrants, un charpentier, trois menuisiers, trois sabotiers, cinq tisserands, un peigneur de chanvre et deux marchands de bois.

 

LES BIENS COMMUNAUX /

 

Ø       Une église,

Ø       Un cimetière à l'entour,

Ø       Un presbytère (construit en 1857 sur le plan de l'architecte BESAND),

Ø       Une maison commune contenant : la mairie, le logement de l'instituteur, la salle d'étude des garçons (60 élèves en hiver),

Ø       Le dépôt de la pompe à incendie et une pompe desservie par une compagnie de 25 hommes,

Ø       Une maison d'école des filles contenant le logement d'une institutrice laïque et la salle d'étude (fréquentée en hiver par 65 élèves)

Ø       Deux fontaines (une avec lavoir à Champagney et l'autre avec lavoir et abreuvoir à la Tuilerie),

LES BOIS COMMUNAUX :

 

Champagney a 255 hectares et 99 ares de bois.

 

NOTICE HISTORIQUE

 

Le village de Champagney fut ruiné en 355 en même temps que Dammartin, Pontailler et Besançon et le fut de nouveau par les normands au IXème  siècle, lorsque disparut le prieuré de Saint – Vivant. On le retrouve mentionné dans les titres du XII ème siècle.

En 1182, Théodorie, Archevêque de Besançon, ratifia la dotation faite à l'Abbaye d'Acey par la dame d'Apremont de tout ce qu'elle possédait à Champagney.

Ce village dépendait pour une moitié de la seigneurie de Pesmes, pour un quart de celle de Montrambert et la prévôte de  Montmirey le Château. Cette dernière partie fut vendue à vilprix par Louis XIV en 1697 à Jean Clerc, écuyer qui en 1707 se qualifiait Seigneur de Champagney.

 

Les seigneurs de Champagney firent construire un château fort dans la partie orientale du village. Il se composait d'un corps de logis dont le plan avait la forme d’un parallélogramme. Ce castel était entouré de fossés alimentés d'eau par le ruisseau de l'étang et précédé d'un pont-levis. Au-dessus de la porte d'entrée principale était sculpté un énorme aigle à deux têtes.

De cette forteresse subsistait en 1857 encore les tronçons des tours et le donjon . Le tout sert de maison d'habitation et d'exploitation d'une tuilerie qui a été annexée et appartient à Bernard Garnier de Champagney par suite de la vente qu'en fit l'Etat en l'an III.

 

L'Eglise actuelle, commencée en 1788 sur les fondements de l'édifice primitif et terminée en 1811 et dédiée à la Mère de Dieu dont on célèbre la fête le 15 août. Elle occupe une éminence au centre du village et se compose d'un clocher couronné par un dôme, d'une nef avec transept formant croix au milieu de sa longueur, d'un chœur rectangulaire et d'une sacristie.

 



FLANERIE ARTISTIQUES DANS L'EGLISE

 

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            C'est à sa passion pour le passé de nos villages que nous devons au regretté Père Gabriel Pelletier les informations sur l'origine de la paroisse de Champagney.

 

            La première mention de cette église remonte à 1189 lorsqu'elle fut attribuée au chapitre de Sainte Madeleine de Besançon par l'archevêque Amédée de Dramelay. La paroisse était importante puisqu'elle englobait, en plus du village de Champagney, les localités de Marpain et Mutigney ainsi que les hameaux de Montrambert, Nilieu et l'Abergement (devenu par la suite "la Tuilerie").

 

            L'église fut ruinée puis consolidée au cours des siècles qui suivirent. Au début du XVIIIème siècle, l'église de Champagney semble mal en point, à en juger par les termes du testament d'un habitant des lieux, Louis Doré en ce 10 mars 1707  «à la fabrique de Champagney dix livres monnaie du royaume, pour être employées aux réparations les plus urgentes de la dite église.»

 

            En 1783, la nef et le clocher de l'église furent abattus par un dénommé Tissot qui fut chargé d'entreprendre la nouvelle élévation tandis que le chœur était rehaussé. Le chantier dura plusieurs années et le 23 décembre 1811 eut lieu la Consécration de cette église.

 

                                                          

            Le retable qui est l'œuvre de François-Ignace Besand est l'une des richesses de cette église. Son auteur passa un marché avec la fabrique de Champagney pour la réalisation du tabernacle et du retable de l'église. Il conçut donc dans du bois de tilleul les deux statue de Saint-Pierre et Saint-Paul ainsi que le tabernacle à gradin. Le maître-autel en bon état fut conservé ainsi que le tableau majeur du chœur qui fut simplement entouré d'une bordure cintrée de couleur noire. Une «Gloire» en stuc et plâtre polychrome couronna le tableau cintré qui représentait l'Assomption.

 

            L'auteur du tableau de l'Assomption de la Vierge est Claude-François-Marie Rosset, peintre et sculpteur. La peinture de forme cintrée en son sommet est datée de 1819. Elle a quitté le cadre du retable du maître-autel de l'église pour aujourd'hui être accrochée sous le porche. A sa place initiale on a disposé une autre peinture sur le même sujet au cours du troisième tiers du XIXème siècle.

 

            En 1854, le pape Pie IX proclame le dogme de l'Immaculée Conception, et l'on peut supposer que cette toile fut estimée trop réaliste pour évoquer cette nouvelle sainteté de Marie. Le curée de l'époque et la communauté paroissiale décidèrent vraisemblablement de faire exécuter pour le chœur une nouvelle toile qui illustrerait logiquement le développement du dogme marial.

 

            L'inventaire des biens de l'église de Champagney réalisé le 1er mars 1906 mentionne deux peintures : l'une représentant le christ en Croix et la seconde un Saint-Jérôme. Elles étaient toutes les deux accrochées au-dessus des boiseries de chaque côté du chœur. Ces deux toiles viennent d'être restaurées et le Saint-Jérôme a retrouvé ainsi toutes ses qualités picturales. Son iconographie est riche.

 

            Dans un grenier de l'ancienne cure fut redécouvert un tableau représentant Sainte Ursule. Cette toile majeure a été peinte en 1629 par Henri Sébastien peintre établi à Auxonne. Cette toile a peut-être été réalisée pour la Communauté Ursuline d'Auxonne et achetée par Champagney pendant la Révolution lors des ventes des biens des couvents.

 

            Se faisant face dans la nef, deux grands tableaux représentent la Passion du Christ : le Portement de la Croix et la Déploration, peints en 1827. L'inscription latine signale le nom des donateurs : Claude-Philippe Veuriot et Marie Bernard, ainsi que celui du peintre Cariage. Il s'agit de Claude-Basile Cariage(1798-1875) originaire de Vesoul qui a laissé un certain nombre d'œuvres religieuses dans les églises de Haute-Saône.

 

            La Déploration est une œuvre ambitieuse marquée par une composition rigoureuse.

 

            Le Portement de la Croix ou montée au Golgotha est une composition en oblique où les figurants sont fixés dans l'action et l'effort. S'il est un reproche à faire ici au peintre Cariage, ce sont ses coloris malheureusement assez ternes dans les deux pendants.

 

            Les auteurs régionaux du XIXème siècle : Armand Marquiset et Alphonse Rousset, affirment la présence dans l'église de Champagney d'un autre tableau «dans le genre italien que Léonard de Vinci fit prévaloir en France et qui paraît dater de la fin du XVIème » : le sujet en était le mariage de Clovis. Selon les mêmes auteurs, «le roi, suivant l'usage du temps, offre à sa fiancée un anneau de fer placé au bout de sa lance. Un ange assiste à cette cérémonie». Le tableau a disparu depuis longtemps et l'inventaire des biens de l'Eglise en 1906 ne le mentionne pas.


2000 RESTAURATION DU TABLEAU SAINTE URSULE DATANT DE 1629 ET SIGNE SEBASTIEN


SOUVENIRS

                                     Tour de France 1961

 

Départ de Rouen, arrivée Paris distance 4397 Km.

 

7 ème étape : Belfort - Chalon sur Saône distance 214,5 Km Passage à Champagney 39290.

 

Vainqueur de l'étape JEAN STABLINSKI

 

Classement général JACQUES ANQUETIL

 

JACQUES ANQUETIL, ANDRE DARRIGADE, JEAN STABLINSKI ET JOSEPH GROUSSARD A L'ISSUE DE LA 7 ème ETAPE DU TOUR DE FRANCE 1961 BELFORT / CHALON SUR SAONE . 1er JUILLET.


PLANS CADASTRAUX VILLAGE DE CHAMPAGNEY 1824


CARTES POSTALES


PHOTOS AERIENNES


Paysages d'hiver


Réfection du coq du clocher


Intérieur du clocher et au dessus de la nef


ARCHEOLOGIE


                               CHAMPAGNEY (JURA) COUVENT SAINTE-MARIE

 

 

Dans un lieu appelé aux Bruyères on remarque une éminence formée de ruines accumulées. la tradition rapporte qu'il y avait là un monastère appelé couvent Sainte-Marie. Il serait possible, dit Rousset, que les chanoines de Sainte-Madeleine de Besançon eussent envoyé quelques religieux pour desservir l'église qu'ils tenaient de la libéralité de l'archeveque Anséric de Tramelay (1194-1219)


TRAVAUX DU CLOCHER

REFECTION DU CLOCHER PAR "TOITURE DE FRANCHE COMTE "

LES ENDUITS PAR "LABANTI " ET LES CADRANS PAR Mr PRETRE.